Le Laurier

Le laurier noble (laurus nobilis) est un arbre pouvant atteindre 8 à 10 mètres de hauteur. On le trouve surtout dans la région méditerranéenne et sur le littoral atlantique, il est rare dans la nature, fréquents dans les jardins et ne pousse pas en montagne. On l’appelle aussi laurier commun, laurier-sauce, laurier d’Apollon, laurier franc, laurier vrai.

Récolte :

On récolte les feuilles tout au long de l’année et on les fait sécher à plat dans un endroit aéré.
Il ne faut pas confondre le laurier noble avec les autres lauriers, cerise ou rose, qui sont toxiques.

Usages :

Tonique le laurier noble lutte contre la fatigue et l’asthénie, il facilite la digestion et combat les flatulences, il calme la toux en cas de bronchite. Antiseptique associé à des clous de girofle, il peut enrayer un début de grippe, il peut aider en cas de maux de tête et migraines, insomnies.
Préparer une décoction en faisant bouillir de l’eau, ajouter 3 ou 4 feuilles séchées par tasse, laisser infuser pendant quelques minutes puis laisser refroidir et filtrer le mélange avant de servir. Boire 2 ou 3 tasses par jour. On peut ajouter un édulcorant naturel pour améliorer le goût.
On peut aussi faire brûler quelques feuilles de laurier pour purifier l’air dans une maison.

Histoire et légende :

Symbole du succès, celui qu’on appelle le laurier d’Apollon est l’ornement des victoires. Plutarque raconte que Scipion est entré dans Carthage, une branche de laurier à la main. En Espagne, on jette des branches sur un lit de braises et des spécialistes lisent l’avenir dans les fumées qui s’en dégagent.

 

 

 

 

Branches séchées de laurier-sauce

La Dame de onze heures

La Dame de onze heures ou Belle de onze heures ou ornithogale en ombrelle (ornithogalum umbellatum) est une petite plante printanière bulbeuse à fleurs blanches et de la famille des asparagaceae.
Cette plante est appelée communément  Dame de onze heures car ses fleurs s’ouvrent en plein soleil (vers onze heures) et se referment le soir.

L’ornithogale en ombrelle fait partie des plantes toxiques. 
Elle est toutefois utilisée en fleur de Bach (Etoile de Bethléem) et dans la composition du célèbre élixir floral du Dr Bach, le Rescue, en association avec quatre autres fleurs, en période émotionnelle difficile, choc… etc… et apporte réconfort et consolation de l’âme.

L’ornithogale en ombrelle renferme de nombreux composés actifs, dont un alcoloïde proche de la colchicine  ainsi que de la cardénolide et de la convallotoxine. Autrefois elle fut employée comme plante médicinale dans les médecines traditionnelles européennes pour ses propriétés thérapeutiques diurétiques et laxatives ainsi qu’émollientes.

Habitat :
On trouve principalement l’ornithogale en ombrelle dans la majeure partie du sud et centre européen, en France, et aussi au nord ouest de l’Afrique et sud ouest de l’Asie, dans les champs, en bords de routes ou de chemins, les vignes, les prairies et les pelouses….
La floraison a lieu d’avril à juin

Cette très belle fleur en forme d’étoile se regarde mais on évite de la cueillir.

 
 
 
 
 
 

Ornithogale en ombrelle  ou Dame de onze heures

Fleurs de printemps : La Pâquerette sauvage

Pâquerette sauvage (Bellis perennis)

 

Comment semer les graines de pâquerettes

La pâquerette (Bellis perennis) est une plante vivace de la famille des Astéracées. Très rustique, cette petite plante s’épanouie très bien au jardin ! Les fleurs de pâquerette ont la particularité, de se fermer la nuit et de s’ouvrir au levée du jour. C’est une plante attrayante, à floraison de très longue durée !

Pâquerettes : Deux techniques de semis possibles !

Le semis des graines de pâquerettes s’effectue d’avril à août, soit directement en pleine terre ou en terrine avant repiquage au jardin en fin d’été et début d’automne. Il est aussi possible de préparer des semis précoces en février-mars, sous abri (15-18°C), pour obtenir une floraison dès l’hiver suivant.

1.) Le semis en terrine : Remplissez une terrine avec du terreau de semis en égalisant le substrat à la surface. Tassez ensuite à l’aide d’une planchette puis semez les graines de pâquerettes. Saupoudrer le terreau par dessus. Tasser de nouveau, assez fortement afin que les graines entrent bien en contact avec le substrat. Arrosez le semis délicatement à l’aide d’un petit pulvérisateur et maintenez le humide. Comptez environ 3 semaines après le début de la germination pour commencer le repiquage en pleine terre, en pot ou en jardinière !

2.) Le semis en place à la volée : Dans votre jardin, choisissez un emplacement bien ensoleillée. Préparez la terre en surface et effectuer un griffage pour bien l’émietter. Avec le râteau, éliminez les petits cailloux. Faites votre semis à la volée, en répartissant bien les graines pour que les plants germent sans se gêner. Recouvrez de 2 ou 3 mm de terreau finement tamisé, puis tassez avec le dos du râteau. Arrosez en pluie fine.

La pâquerette sauvage (Bellis perennis) s’installe souvent spontanément dans les jardins !

Culture et entretien de la pâquerette !

Les pâquerettes apprécient un sol bien drainé mais compact et enrichi en matière organique. Elles se satisfont d’une exposition lumineuse, en plein soleil ou même à la mi-ombre. L’espèce sauvage, une fois bien installée, pousse toute seule et se ressème abondamment d’année en année. La pâquerette est très peu exigeante en termes de soins. Les arrosages ne sont nécessaires que le mois suivant la plantation et en cas de sécheresse, sinon, elle se contente des apports naturels d’eau de pluie. En jardinière ou en pot, pensez à couper les fleurs fanées pour induire l’apparition de nouveaux boutons, et pour éviter que la plante s’épuise à produire des graines.

Article de Lucas, Gérant de la jardinerie en ligne Alsagarden, passionné par le monde végétal et les plantes rares en particulier. Je suis aussi un jardinier alsacien, militant d’un jardin plus écologique et respectueux de la nature !


La Permaculture

Un article très intéressant de Lucas du blog AlsaGarden :

Permaculture : Les buttes de culture, une véritable révolution !

Buttes de culture auto-fertiles, buttes-sandwich, buttes en lasagnes…on les voit fleurir un peu partout, et elles représentent une vraie révolution dans notre façon de cultiver. Associées à l’agroécologie mais surtout à la permaculture, les buttes de culture possèdent de nombreux avantages : A la fois riches, productives et auto-fertiles, elles cumulent les atouts tout en se passant des intrants chimiques et du travail du sol !

La butte de culture, un véritable écosystème !

Basée sur la décomposition progressive des matières, cette technique de jardinage permet de faire pousser des plantes sans jamais devoir travailler le sol. En effet, la décomposition lente des matières organiques libère de l’engrais naturel sur plusieurs années. En parallèle, la butte agira comme une éponge et conservera l’humidité absorbée. Aucun engrais n’est nécessaire et suite à la mise en place initiale, plus aucun travail n’est à effectuer…outre la récolte et la dégustation. Ainsi, la création d’une butte de culture, imite les processus naturels et créer ainsi un véritable écosystème. Il s’agit d’un espace multidimensionnel vivant et riche en biodiversité, mais aussi extrêmement productif grâce à l’amélioration du sol qu’elle procure.

Les différentes buttes de culture, leurs principes et leurs avantages !

>>> La « butte sandwich » de l’agronome Robert Morez :

Pour fabriquer une butte-sandwich Morez, il faut creuser une tranchée de 35 cm. Réserver la terre propre. Placer au fond des branches coupées ou du broyat forestier. Étendre des feuilles ou de la paille par dessus, tasser et arroser copieusement. Ajouter une couche de fumier ou compost. Couvrir avec la terre extraite ; aplanir et établir des passages (30 cm tous les mètres) en étalant de la paille, écorces ou planches, pour circuler sans tasser le sol. Le sol est alors prêt pour les plantations et semis. Une telle butte peut durer jusqu’à 4 ans.

La "butte sandwich" - Source : Robert Morez.
La « butte sandwich » – Source : Robert Morez.

>>> La « butte en lasagne » de Patricia Lanza :

Cette technique a été mise au point par Patricia Lanza, une jardinière Américaine ne sachant comment se débarrasser des déchets de son restaurant et du jardin. Elle a eut l’idée de les empiler par couches successives en alternant matières brunes riches en carbone et matières vertes riches en azote, sur une épaisseur d’environ trente centimètres, le tout abondamment arrosé pour créer une fermentation, et planter des légumes sur ce substrat. La butte en lasagne peut généralement être cultivé durant 4 ou 5 ans, suivant la composition des différentes couches.

butte lasagne
La « butte en lasagne » – Source : La revue les 4 saisons du jardin bio (n°186).

>>> La « butte forestière » (ou Hugelkultur) :

La butte « forestière », aussi appelée « Hugelkultur » est une très ancienne technique utilisée depuis des siècles en Europe de l’Est. Elle consiste simplement à entasser des troncs d’arbres, des bûches, des branchages, des feuilles et des brindilles sur une hauteur d’au moins un mètre et de les recouvrir de terre et de paille. Il est également conseillé d’intégrer des déchets de cuisine et du fumier riche en azote pour équilibrer le rapport carbone/azote de l’ensemble. Le processus naturel de décomposition du bois va s’étaler sur plusieurs années. Cette butte de culture auto-fertile est un moyen idéal pour utiliser les matériaux présents sur place (bois, tronc, branches, feuilles…). Au lieu de faire du feu pour vous débarrasser du bois, utilisez-le pour nourrir vos cultures pour de nombreuses années, et en même temps donner une profondeur de racine inégalable pour les racines des plantes dans une terre ameublie et qu’il n’y a jamais besoin de bêcher ! Cette technique est encore plus durable que la butte sandwich ou la butte en lasagne, elle possède une durée de vie de près de 10 ans.

Hugelkultur
La « butte forestière » (ou Hugelkultur) – Source : Ext100.wsu.edu

Bref, vous l’aurez bien compris la culture sur butte permet de favoriser la reconstitution d’humus en utilisant des matériaux naturels et en contribuant à restaurer et à maintenir la fertilité des sols. Par la même occasion, la création d’une butte permet de préserver et de développer la vie du sol dans toute sa diversité. Autre avantage non négligeable, le fait de cultiver sur butte permet d’augmenter la surface de culture, on passe du 2D à la 3D !

Et vous, que pensez-vous de la culture sur butte ? Avez-vous déjà expérimenté cette technique dans votre jardin ? N’hésitez pas à partager votre expérience en laissant un petit commentaire !

(Lucas, Gérant de la jardinerie en ligne Alsagarden, passionné par le monde végétal et les plantes rares en particulier. Il est aussi un jardinier alsacien, militant d’un jardin plus écologique et respectueux de la nature !)

 

Le noisetier

IMG_8169b
IMG_7552b

Le noisetier ou coudrier est un  arbuste très répandu, dont on consommait déjà les fruits au Néolithique.

Autrefois, on considérait que les noisettes étaient bonnes contre la toux, pour guérir l’impuissance et contre les coliques néphrétiques. Il se disait qu’à chaque printemps, un homme devait toujours avoir à portée de main une petite branche de noisetier, car s’il entendait pour la première fois le chant du crapaud, il devait frapper à huit reprises sans reprendre haleine, le lit conjugal avec la baguette, ainsi il était assuré que pendant un an il ne serait pas cocu… On le croit toujours dans le Massif Central…

Commun en Europe, dans les plaines, le noisetier est rare dans les endroits élevés.

Récolte :

Les feuilles se récoltent, à leur pleine formation vers le mois de juin et on les sèche à l’ombre dans un endroit sec. Les chatons mâles sont cueillis en hiver et l’écorce des jeunes rameaux prélevée du printemps à l’automne.

Usages :

Vasoconstricteur, le noisetier est utilisé contre les varices, les hémorroïdes, les ulcères variqueux, les troubles de la ménopause, la circulation  du sang, en ce qui concerne les feuilles. L’écorce quant à elle est fébrifuge et les chatons sont sédatifs.

En compresses : faire infuser une cuillerée à soupe de feuilles pour 1/4 de litre d’eau pendant 15 mn (yeux cernés, paupières gonflées…)

Macération : compter 1 cuil. à soupe de feuilles pour 1/4 de litre d’eau bouillante et laisser macérer au moins 2 h ou toute la nuit. Prendre 2 tasses par jour (varices…)

Décoction : Faire bouillir 10 mn 1 cuill. à soupe d’écorce par tasse et laisser infuser 10 mn, boire 1 tasse 2 fois par jour (fièvre).

Les noisettes sont nutritives et stimulantes.

Les rameaux flexibles du noisetier ont longtemps fourni les baguettes de sourciers.

IMG_8171bbaguette sourcier

Désherbants naturels : 10 Alternatives écologiques au Roundup

10 Alternatives efficaces au désherbage chimique !

1.) L’eau de cuisson : La méthode la plus facile consiste à recycler l’eau de cuisson bouillante de vos pâtes, riz ou pommes de terre pour la verser sur les herbes indésirables !  La pomme de terre possède des propriétés particulièrement intéressantes de désherbant naturel. L’eau bouillante permet de brûler les herbes indésirables, cela fonctionne aussi très bien contre la mousse. Toutefois, prudence : N’utilisez pas d’eau de cuisson salée, car si le sel est efficace comme désherbant, il se stock dans le sol et il est néfaste à la biodiversité.

2.) Le paillage : Sans doute la meilleure des solutions préventives aux plantes adventices. Après un bon binage, déposez une couche d’environ 10 cm de paillis (mulch, broyat de végétaux, tonte de gazon, écorces, BFR…) dans vos massifs de fleurs et autour des cultures en place. Le paillage favorise la vie microbienne tout en limitant l’invasion des mauvaises herbes. Il aide également à maintenir un sol frais et limite ainsi les arrosages.

3.) Les feuilles : Certains végétaux possèdent des feuilles aux propriétés désherbantes, c’est le cas du noyer par exemple qui contient une toxine (juglone) qui, une fois lessivée par la pluie, pénètre dans le sol et se comporte alors comme un puissant herbicide, limitant de ce fait la concurrence par les autres espèces végétales. Il suffit de recycler ses feuilles à l’automne de les broyer (avec une tondeuse ou broyeur à végétaux) et de les étaler sur les endroits à désherber, aux pieds des arbres ou arbustes, dans une cour. Idem pour les feuilles de rhubarbe.

4.) Le purin d’ortie : Habituellement, le purin d’ortie est un engrais, mais de manière concentré, sans dilution, celui-ci se transforme en désherbant. La recette est simple pour 1kg d’orties, ajoutez 10L d’eau de pluie. Laisser macérer de 3 à 4 jours, à une température de 18°C-20°C en mélangeant la mixture une fois par jour. Filtrez et utiliser le produit directement dans un pulvérisateur.

5.) Le purin d’angélique : C’est un autre désherbant écologique également efficace contre les « mauvaises herbes ». Il suffit de faire macérer pendant une semaine, un kilo d’angélique dans 10 litres d’eau et de verser cette mixture sur les herbes à faire disparaître.

6.) Le vinaigre blanc : Pour éliminer les mauvaises herbes indésirables, comptez 1 litre de vinaigre blanc pour un demi-litre d’eau. Cela permettra de désherber une surface d’environ 10 m². Pour une bonne application, utilisez le pulvérisateur par temps ensoleillé. On peut répéter le traitement à plusieurs reprises pour améliorer encore d’avantage l’efficacité. C’est un produit économique et très écologique.

7.) Les cartons : Pour éliminer les mauvaises herbes en place avant de mettre en culture une petite surface tel qu’un carré de fleurs ou le pied d’un arbre par exemple, il suffit de faire écran à la lumière en disposant au sol une couche de carton d’emballage. Légers, les cartons ont tendance à s’envoler, n’oubliez pas de placer des pierres, ou des pavés sur le dessus. L’avantage est que cette méthode est gratuite et le carton est 100% biodégradable.

8.) L’Huile de coude : C’est la méthode traditionnelle la plus physique et sans doute la moins néfaste. Il s’agit de désherber avec en utilisant des outils et des méthodes manuelles. Pour toutes ces techniques, veillez à bien retirer la racine entièrement, afin de s’assurer que l’adventice ne repoussera pas.

9.) Les plantes herbicides : Certaines plantes nettoyantes ont également fait leur preuves, c’est le cas des végétaux de la famille des tagètes, toxiques pour le liseron. De manière préventive, essayez l’œillet d’Inde, ou Tagetes patula ou encore la Tagetes nématicides, une plante dont la racine sécrète des substances herbicides, anti-chiendent et anti-nématodes. Implantez également des plantes couvre-sol dans les massifs, elles permettent de limiter le développement des plantes adventices.

10.) Le thermique : Le traitement à la lance thermique ou à la vapeur bouillante sont aussi des alternatives efficaces mais elles altèrent les caractéristiques chimiques et physiques du sol, ainsi que son pH, elle est donc à éviter.

Quoi qu’il en soit n’utilisez jamais de désherbant chimique pour en venir à bout. Les herbicides du genre Roundup à base de glyphosate font bien plus de mal que de bien à votre jardin.

Article de Lukas :
Gérant de la jardinerie en ligne Alsagarden, passionné par le monde végétal et les plantes rares en particulier et aussi un jardinier alsacien, militant d’un jardin plus écologique et respectueux de la nature !

http://www.alsagarden.com/blog/author/lucas/
 

 

Fleurs de printemps : Ficaire – Primevère médicinale

DSC00371b

Ficaire (fausse renoncule)

DSC00592b

Primevère médicinale

L’Adonis de Printemps

IMG_5839bIMG_5774b

L’Adonis de Printemps  (Adonis vernalis) est une petite fleur jaune qui ne pousse en France que sur les sols calcaires des Grands Causses en avril/mai.

Cette plante est très toxique car elle contient un alcaloïde (l’adonidine) longtemps utilisé pour ses propriétés cardiotoniques (hétérosides cardiotoniques), elle sert aussi de remède homéopathique, y compris à des fins vétérinaires.

En raison de son usage médicinal, l’Adonis vernalis fait l’objet d’un véritable commerce international risquant de faire disparaître l’espèce. En France, l’Adonis vernalis est donc protégée et classée depuis 2000 parmi les espèces menacées d’extinction et inscrite sur la liste des espèces végétales protégées sur l’ensemble du territoire français.

Cette jolie fleur est donc à admirer sans avoir la tentation de la cueillir…

IMG_5782b
Adonis vernalis

 

L’Immortelle de Corse

Immortelle de Corse

L’Immortelle

L’huile essentielle emblématique de Corse est sans conteste, l’huile essentielle d’Immortelle.
Ses propriétés étonnantes la rendent indispensable au quotidien.

  • Nom français : Immortelle
  • Nom corse : Murza ou Marella
  • Nom latin : Helichrysum Italicum

Propriété de la plante :

L’huile essentielle d’’immortelle ( Helychrisum italicum) est sans aucun doute l’huile essentielle la plus connue et la plus recherchée en Corse. 

Ses vertus sont innombrables, mais elle est essentiellement utilisée contre :

  • Les hématomes, les douleurs inflammatoires, les troubles de la circulation sanguine
  • Les phlébites, la rétention d’eau, les jambes lourdes,  les rhumatismes
  • Les allergies de la peau ou les rougeurs diffuses.
  • Son action cicatrisante et anti bactérienne la rendent indispensables au quotidien
  • En cosmétique, nous l’utilisons en particulier pour ses propriétés anti-oxydantes et anti-rides
L’huile essentielle d’immortelle de Corse a une composition très complexe, en particulier en ce qui concerne les diones (italidiones).
  • Acétate de néryle (de 10 à 35% suivant les régions). 
  • Propionate de néryle (4 à 7%). 
  • Italidiones (5 à 9%). 
  • Alpha et gamma curcumène (alpha : 2 à 3% ; gamma : 4 à 7%). 
  • Nérol (2 à 3%).
Caractéristiques physiques de l’huile essentielle
Aspect: liquide limpide, mobile.
Couleur: de jaune plus ou moins foncé, à vert olive.
Odeur: caractéristique, forte, chaude, épicée.

Comment l’utiliser :
  • Pour les hématomes vous pouvez appliquer l’huile directement sur l’hématome. 
  • Pour les problèmes d’acné, il faut mélanger  2ou 3 gouttes d’huile dans la crème de soin. 
Précautions d’emploi :
Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou allaitante ainsi que chez les enfants de moins de 7 ans.
 
La cueillette en Corse :
 
La cueillette de l’immortelle s’effectue au mois de juin-juillet en pleine floraison et la récolte ne dure que quelques jours, au moment où les fleurs sont prêtes pour l’extraction d’une huile de grande qualité. 
La coupe des sommités fleuries se fait manuellement à l’aide de serpes à dents.
Les fleurs sont ensuite transportées dans de grandes toiles de jute et l’extraction de l’huile essentielle est réalisée au plus vite.
 
Le rendement étant faible, et l’huile essentielle d’immortelle de Corse étant très demandée, elle est assez onéreuse et on ne la trouve qu’en quantités limitées.
 
Bon à savoir :
Il faut savoir que l’huile essentielle d’Immortelle en provenance de Yougoslavie a une composition très différente (beaucoup plus riche en terpènes, moins riche en acétate de néryle et en diones). Son usage thérapeutique n’est pas aussi marqué et ne mérite pas la même attention. Le polymorphisme des espèces du genre Helichrysum explique cette disparité de composition et d’effet thérapeutique.
 
L’utilisation traditionnelle de la plante en Corse :
L’immortelle fait partie intégrante de l’histoire de la Corse et son utilisation est connue dans toutes les familles.
Les bergers avaient très vite compris ses vertus cicatrisantes et l’utilisaient pour soigner les fractures en entourant la patte cassée de leur brebis ou de leur chèvre de bouquets d’immortelles.
Les fromages étaient rincés dans de l’eau bouillie avec des fleurs d’immortelle.
A la maison, elle est couramment utilisée en fumigation contre le rhume, en tisane pour soigner les ballonnements et les troubles digestifs.
Elle est aussi utilisée pour assainir l’air en faisant brûler les fleurs.
L’immortelle possède aussi un subtil parfum qui peut être utilisé en parfum d’ambiance.
 
(article de Fleurs de Maquis)
 
Résultat de recherche d'images pour "immortelle de corse"