L’Aloe Vera, une plante aux milles vertus !
L’Aloe vera est une plante succulente connue et cultivée depuis l’Antiquité aussi bien pour sa beauté que pour ses nombreuses vertus. En effet, l’Aloe vera est utilisée à des fins cosmétiques, dermatologiques, textiles, médicinales et même culinaires. De culture facile, cette plante peu exigeante possède également une action dépolluante et efficace contre le formaldéhyde, le monoxyde de carbone et les ondes électromagnétiques dans nos intérieurs.
L’Aloe vera est une plante utilisée en cosmétique depuis l’Antiquité par les tradipraticiens (guérisseurs). Traditionnellement, on pelait la feuille et on appliquait la pulpe directement sur la peau, on attribuait au gel des propriétés cicatrisantes. De nos jours, les extraits de feuilles d’Aloe vera sont utilisés sous forme de suc dans la composition de cosmétiques ou de produits alimentaires sous forme de gel. L’Aloe vera donne également par rouissage des fibres textiles, principalement utilisées au Maroc sous le nom de « sabra » ou « soie végétale ».
La pulpe de l’Aloe vera est comestible et particulièrement riche en protéines et en vitamines, elle peut être utilisée entre autres dans les yaourts, les desserts et les boissons. Cependant, la consommation excessive de la feuille complète d’Aloe peut causer des symptômes de toxicité dus à l’aloïne, c’est pourquoi il faudrait s’assurer que l’Aloe vera consommé ne soit que le gel (pulpe et jus), avec une proportion très minime d’aloïne. Seul le gel mucilagineux (issu du cœur de la feuille) est véritablement bon à être consommé. Certaines sociétés fabriquent des produits, notamment des gels d’Aloe vera à boire, en y mettant la feuille entière alors que d’autres font ces mêmes genres de produits mais avec seulement le gel. Ces derniers sont donc meilleurs pour la santé !
Comment cultiver l’Aloe Vera en France :
Cette plante de la famille des Aloeacées peut se cultiver très facilement en France, en pleine terre dans le Sud (midi, corse notamment) et en pot dans le autres régions. A savoir que l’Aloe est une plante des milieux arides qui n’aime pas les excès d’eau, ainsi il vaut mieux utiliser des pots en terre cuite, favorisant l’évaporation de l’eau. Dans les régions aux hivers froid (sous 0°C), il faut la rentrer dans la maison (ou une serre) et la placer dans un endroit lumineux jusqu’au printemps prochain.
L’arrosage de l’Aloe vera doit être modéré (surtout en hiver), mais le terreau ne doit pas se dessécher complétement entre deux arrosages. Pour une croissance optimale, il est recommandé de lui fournir un substrat léger et bien drainant en mélangeant sable, terre et terreau. Dès la troisième année, si tout va bien, les heureux propriétaires de la plante verront apparaître, vers le mois d’avril ou mai, quelques drageons à la base de la plante. Ces « bébés aloès » peuvent être détachés du pied mère au moyen d’un couteau aiguisé puis plantés dans des godets séparés.
Publié par : Lucas dans Jardinage, Les plantes et leurs vertus
Jardinerie AlsaGarden
La récolte tant attendue du Safran !
Photo extraite du site de Virginie Roger « Au Jardin Gourmand d’Antoinette »
Récolte :
La récolte tant attendue à lieu à l’automne, entre fin septembre et mi-novembre, avec, en général, un pic de floraison pendant les deux dernières semaines d’octobre.
Les fleurs apparaissent de façon spectaculaire, telle la poussée magique des champignons.
Elles sortent de terre pendant la nuit, s’épanouissent à l’ensoleillement et meurent en 24 à 48 heures.
Cueillette :
Chaque jour, après l’évaporation de la rosée, le safranier part à la cueillette, qui, parfois, peut s’avérer longue et difficile, lorsque des milliers et des milliers de fleurs doivent être ramassées à la main avec le plus grand soin.
Émondage :
Les fleurs sont ensuite disposées sur une grande table pour être préparées une par une…
Le bal des petits doigts commence alors… Les plus expérimentés émonderont 500 à 700 fleurs à l’heure.
L’émondage consiste à extraire de la fleur le pistil rouge vif et de couper le style blanc, à la hauteur de l’orangé, juste sous la jonction des trois stigmates.
Séchage :
Les pistils frais sont alors séchés entre 40 et 50°C, par petites quantités, jusqu’à ce qu’ils perdent plus de 80 % de leur poids initial.
Le séchage s’effectuera dans un four, un déshydrateur, sur un séchoir à pollen, à l’air libre…
Cette étape est la phase la plus délicate et la plus importante : elle détermine la bonne conservation de l’épice et toutes les qualités organoleptiques du safran (couleur, arôme, saveur).
Pour obtenir 1 g de safran sec, il faut en France, entre 130 et 220 fleurs.
Tous les jours de la récolte, le safranier devra être capable de cueillir toutes les fleurs, les émonder une part une, et faire sécher les pistils… au plus tard dans la nuit.
Conservation :
L’or rouge est ensuite conditionné dans des petits pots de verre, à l’abri de l’air et de la lumière.
Pour le consommer, il faudra attendre deux à trois mois pour qu’il puisse finir de développer toutes ses qualités.
Conservé dans de bonnes conditions, il donnera le meilleur de lui-même pendant trois ans.
(Article de Virginie Roger « Au Jardin Gourmand d’Antoinette »)
La Verveine odorante, Verbena odorata, Lippia citriodora, est un arbrisseau qui peut atteindre 2 m. Ses autres noms sont : Verveine citronnelle, cerveine à 3 feuilles, thé arabe, herbe Louise.
De la même famille que la Verveine officinale, elle est surtout utilisée pour favoriser la digestion.
Récolte :
Originaire du Chili, cultivée dans le Midi et en Afrique du Nord, la Verveine odorante aime les sols frais, consistants et perméables, exposés au sud.
Les feuilles se récoltent à la belle saison. On les sèche à l’ombre, dans un endroit sec et aéré.
Usages :
Grâce à sa senteur citronnée la Verveine odorante parfume agréablement les tisanes.
Digestive et antispasmodique, c’est une boisson de douceur et de plaisir après le repas. Préparer une infusion pendant 10 mn en mettant 4 ou 5 feuilles par tasse.
La Verveine officinale, Verbena officinalis, est une plante sacrée des Anciens qui l’utilisaient dans les cérémonies et les rites religieux. Des découvertes récentes ont mis en évidence des propriétés immunostimulantes et hormonales.
On trouve cette plante vivace, d’apparence grêle, dans les terrains incultes, les bords des chemins… Elle est assez fréquente jusqu’à 1 500 m.
Récolte :
On récolte la plante entière, au moment de la floraison, de juin à octobre.
Usages :
Antispasmodique, anti-inflammatoire, antitussive, astringente, fébrifuge, tonique, la verveine est recommandée pour les états nerveux, les crampes, la fatigue ou la grippe. En usage externe, elle est adoucissante, relaxante et cicatrisante, indiquée contre les affections de la peau.
Crampes, fatigue :
En infusion : prendre une petite cuill. à café de plante par tasse. Laisser infuser 10 mn et boire 2 à 3 fois par jour.
Coups de soleil, crevasses, gerçures :
En compresses : faire infuser 1 poignée de plante dans un bol d’eau bouillante pendant 10 mn. Appliquer 2 à 3 fois par jour.
Bien que n’étant pas toxique, on évitera de la donner aux femmes enceintes en raison de ses effets hormonaux.
Verbena officinalis
ALERTE CANICULE : Nos conseils pour sauver vos plante !
Vous avez un jardin ou bien des plantes sur votre balcon et vous vous demandez comment les sauver de ce temps caniculaire ? Ce n’est pas parce que nous traversons des journées caniculaires qu’il faut arrêter de jardiner. Cependant, si l’on veut sauver ses plantations, il faut suivre quelques conseils de base. Il convient d’apporter un soin tout particulier aux plantes de votre jardin et aux plantes en pot. Pour ça, voici quelques conseils et astuces pour leur permettre d’affronter au mieux cette vague de chaleur et de sécheresse.
1.) Arroser, mais pas n’importe quand : Dès que la chaleur s’installe, on a rapidement le réflexe d’arroser abondamment les plante face à la chaleur. Attention, ce geste doit être mesuré et réfléchi. En règle générale, il faut éviter d’arroser entre 11 h et 17 h car les stomates des plantes sont fermés, l’eau ne pénètre pas et les gouttelettes peuvent même faire un effet loupe qui brûle les feuilles. L’idéal est d’arroser « à la fraîche », le matin assez tôt ou bien le soir assez tard. De plus, lorsque les températures sont plus fraîches vous minimisez l’évaporation et donc vous augmentez l’efficacité de votre arrosage !
2.) Tailler pour limiter l’évaporation : En période de sécheresse, le plus grand risque pour les plantes du jardin réside dans leur déshydratation. Or plus le volume de la plante est important (nombreuses tiges, feuillage fourni…), plus l’évaporation sera forte. L’astuce consiste donc à tailler ! Cette manipulation concerne principalement les plantes vivaces. Si la floraison a déjà eu lieu, il ne faut pas hésiter à effectuer une taille préventive pour limiter l’ampleur de la plante. Elle résistera bien mieux à la chaleur.
3.) Ne touchez pas la pelouse : En période de canicule, évitez de tondre votre gazon. Une hauteur de 8 à 10 cm protégera davantage votre sol de la chaleur et l’évaporation sera moins importante, et les brins d’herbe retiendront mieux la rosée du matin et capteront plus facilement l’humidité. En ce qui concerne l’arrosage, pourquoi s’obstiner à conserver une pelouse bien verte et fraîche en été ? La nature se remet très bien de nos quelques étés trop chauds et vous retrouverez de la verdure une fois le déficit hydrique passé, sans avoir gâché inutilement de l’eau !
4.) Pensez à pailler vos massifs : En effet pour préserver l’humidité du sol, le paillage est une excellente solution. Pour cela, on peut par exemple couvrir ses plates-bandes avec de la paille, des tontes de pelouse séchées ou même avec du carton. L’important est de ne pas laisser le sol nu !
5.) Privilégiez l’ombre pour les plantes en pot : En période de canicule, les plantes en pot sur les terrasses, balcons et jardinières sont les plus à risque ! Les racines d’une plante en pot peuvent facilement monter jusqu’à 40°C, une température qu’elles n’atteindraient jamais en pleine terre. Sur une terrasse, il convient donc de déplacer les jardinières suspendues et les positionner au pied d’un mur pour les faire bénéficier d’un maximum d’ombre, et isolez les pots avec du papier ou du carton pour réduire la température et conserver l’humidité. Aussi, préférez les pots en terre cuite, très isolants, été comme hiver.
6.) Bien choisir ses plantes : En effet, il est aussi très important de choisir ses plantes en fonction de l’exposition de votre jardin. Il y a des plantes qui résistent mieux que d’autres à la chaleur, comme par exemple les plantes aromatiques vivaces (lavandes, immortelles d’Italie, Santolines, Sauges…) ou bien des cactées résistants à la chaleur et rustique en hiver (Opuntia, Cylindropuntia…).
Bientôt les vacances ? Découvrez nos astuces pour arroser les plantes durant votre absences, suivez le lien : Arroser les plantes pendant les vacances !
Publié par : Lucas dans Actualités, Fiches conseils, Jardinage, AlsaGarden.
La Mauve Sylvestre, Malva Sylvestris, était un légume et un remède appréciés dans la Grèce antique. Charlemagne en avait ordonné la culture dans les monastères ainsi que les jardins. Au fil du temps, elle a été recommandée pour soulager les oedèmes pulmonaires, maladie des reins, maux de tête… Ses autres noms sont aussi : grande Mauve, fausse guimauve, beurrat, fouassier, meule, fromageon, mauve sauvage.
Récolte :
On la trouve dans les terrains vagues, bord des chemins, sur sol sec, jusqu’à 1500 m. On cueille surtout les fleurs avant épanouissement mais aussi les feuilles avant floraison. En cours de séchage, retourner souvent fleurs et feuilles, les fleurs bleuissant à la dessiccation.
Usages :
Béchique et adoucissante, la mauve agit sur nombres d’inflammations et d’irritations des voies respiratoires, gastriques, urinaires, de la peau et des yeux. Elle calme la toux, la bronchite, l’asthme. Elle est émolliente et légèrement laxative.
Pour la toux :
En infusion : jeter 10 g de fleurs ou 25 g de feuilles dans 1 litre d’eau bouillante et laisser 10 mn. Boire dans la journée.
Irritation des yeux ou de la peau :
En compresse : Faire une infusion concentrée de feuilles et de fleurs, à raison de 20g pour 1/4 l d’eau.
En cas de colites spasmodiques (sans diarrhée) :
En infusion mixte : Prendre 4 cuillerées à soupe de feuilles de mauve, autant de thym et de feuilles de mélisse et 1 cuillerée à soupe de fleurs de mauve. Laisser infuser 1 cuill. à café de ce mélange par tasse pendant 10 mn. Boire aussi longtemps que durent les symptômes.
Mauve sylvestre de Mauritanie qui a les mêmes propriétés que la Mauve sylvestre (grande Mauve ou fausse Guimauve)
Le Basilic, Ocimum Basilicum, est une plante originaire d’Indonésie. Dans le midi de la France, il était de tradition d’offrir aux jeunes mariés le mortier et le pilon pour préparer la fameuse soupe. Si vous vouliez savoir si un jeune homme apparemment bien sous tous rapports n’était pas un coureur de jupons, il fallait glisser un brin de basilic dans sa main, si l’herbe se desséchait en quelques secondes le test était positif.
Récolte :
Le Basilic aime les terres ensoleillées de la Méditerranée, préférant la sécheresse. Pour récolter la plante il faut la couper juste avant la floraison, la faire sécher en bouquets suspendus dans un endroit aéré. Pour conserver son parfum après un séchage parfait, garder les feuilles dans des pots ou des boites hermétiques.
Usages :
Les propriétés antispasmodiques et digestives du basilic donnent de bons résultats sur les digestions lentes et difficiles, l’aérophagie, les coliques gazeuses, les gastrites et autres douleurs d’estomac, ainsi que certaines constipations légères.
Réduire les feuilles en poudre et les priser pour lutter contre le corysa (aspirer par le nez).
Sédatif, antispasmodique des voies digestives, diurétique, antibactérien, contre l’indigestion et en tant que vermifuge. On le prépare en infusion pendant 10 mn en mettant une cuillerée à café de plante par tasse, prendre une tasse après les repas.
Le Romarin, Rosmarinus officinalis, est une herbe de santé par excellence. Jadis, en Sicile, on en confectionnait des poupées à l’image des personnes malades pour hâter leur guérison.
On appelle cette plante aussi Rosemarine, Encensier, Herbe aux couronnes, Romarin des troubadours.
Autrefois et peut être même aujourd’hui… on attribuait au romarin des pouvoirs magiques :
Lorsqu’il est brûlé, le Romarin émet de puissantes vibrations de purification, c’est pourquoi on le brûle comme un encens pour nettoyer un lieu de ses énergies négatives, placé sous l’oreiller le Romarin assure un bon sommeil, éloigne les cauchemars, éparpillé sous le lit, il protège le dormeur de tout danger…
Récolte :
Le Romarin se trouve dans toutes les contrées méridionales de l’Europe et surtout dans les lieux secs et arides, exposés au soleil. Plusieurs récoltes peuvent se faire, dès le printemps, en mai-juillet et en septembre.
Récolter les branches de romarin lorsqu’elle sont bien gorgées de soleil, par temps chaud et sec, mais si besoin il est possible d’en prélever tout au long de l’année.
Il est préférable de couper sur du bois de l’année pour stimuler de nouvelles pousses et ramifier le romarin.
On suspend les tiges réunies en bouquets, dont on détache les feuilles après un séchage complet.
Usages :
Le Romarin, plante aromatique, est un très bon stimulant dans les cas de surmenage, de stress, de digestions lentes et difficiles, de fermentations intestinales, ainsi que dans toutes les affections du foie dont il régularise et stimule l’activité. C’est un très bon diurétique et il favorise l’apparition des règles et en soulage les douleurs, il entre dans la composition de divers baumes qui soulagent les douleurs d’origine rhumatismale et musculaires.
Il améliore la mémoire et est aussi utilisé pour soulager la goutte, la toux, le mal de tête.
On l’utilise également pour l’hypertension artérielle, la circulation et stimuler le système immunitaire.
Par ailleurs, le romarin a été utilisé comme remède naturel contre la migraine depuis des siècles.
Préparer le romarin en décoction pendant 2 mn, à raison d’1 cuillerée à soupe de feuilles par tasse. En prendre 1 à 4 tasses par jour.
Le Romarin, plante médicinale :
Il est utilisé depuis l’Antiquité pour ses propriétés médicinales.
En plus d’être une excellente herbe aromatique, c’est une formidable herbe médicinale qui possède de nombreuses vertus pour notre santé. Il est une très bonne source de fer, de calcium et de vitamine B6.
Il améliore l’humeur et délivre du stress lorsqu’il est inhalé à partir d’huile essentielle.
Le Romarin contient également des composés anti-inflammatoires qui peuvent le rendre utile pour réduire la sévérité des crises d’asthme.
L’achillée Millefeuille, Achillea Millefolium, passait autrefois pour être un cicatrisant hors pair. On l’appelle aussi herbe militaire, herbe aux coupures.
Récolte :
On trouve l’Achillée Millefeuille, dans les prairies, les terrains vagues caillouteux, bord des chemins, en terrains plutôt secs et elle est très fréquente jusqu’à 2000 m. On utilise les sommités fleuries récoltées tout l’été, employées fraiches ou séchées, le suc de la plante fraiche.
Usages :
Tonique, digestive et anti-inflammatoire, hémostatique, l’Achillée millefeuille stimule l’appétit et soulage les troubles digestifs. Emménagogue, elle est efficace contre les douleurs menstruelles.
Le suc frais de la plante peut provoquer une réaction allergique sur la peau. Ne pas appliquer sur une plaie ouverte. L’usage de cette plante est déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes.
En cas de problèmes digestifs on utilise l’Achillée millefeuille en infusion :
1 petite cuillerée de plante séchée par tasse. Laisser infuser 10 mn et boire 1/4 h avant les repas, 3 fois par jour.
Hémorroïdes : une infusion préparée comme indiqué ci-dessus à boire 3 à 4 fois par jour.
En application locale, employer le suc frais de la plante écrasée et passée dans un linge.
L’eau de Saule : une hormone de bouturage naturelle !
Pour faire des boutures, beaucoup de jardiniers utilisent de l’hormone de bouturage de synthèse afin de favoriser l’émission et la croissance des racines. Mais, il faut savoir qu’il existe une méthode naturelle alternative et tout aussi efficace qui vous permettra aisément de fabriquer vous-même votre propre hormone de bouturage grâce à des branches de saule !
C’est une décoction faite à partir des rameaux de saule, permettant tout comme l’auxine de faciliter le bouturage des végétaux et de favoriser la rhizogenèse. Comme vous le savez sans doute, les saules possèdent une grande facilité à s’enraciner. Une bouture peut être prélevée à n’importe quelle période de l’année, une fois plongée dans de l’eau, elle produira de nouvelles racines en à peine quelques jours et cela sans hormone de bouturage.
Cette capacité est du à un produit qu’on trouve naturellement dans l’écorce des saules, l’acide acétylsalicylique qui est un dérivé de l’acide salicylique. En effet, l’acide salicylique empêche l’assèchement de la plante et lui permet de guérir en produisant de nouvelles racines.
Pour fabriquer votre hormone de bouturage naturelle, c’est-à-dire l’eau de saule, il vous faut simplement récolter quelques petites branches de saule, peu importe la variété puisque l’ensemble des saules possèdent les mêmes propriétés. On peut la fabriquer cette hormone de bouturage naturelle en écrasant quelques rameaux de saule qu’on laisse tremper pendant 24 heures dans de l’eau. On récupère cette eau et comme à votre habitude pour faire vos boutures, trempez et plantez !
Mais la meilleure recette de fabrication consiste à plonger quelques grosses boutures de saule (peu importe l’espèce) dans une bassine d’eau pendant 2 à 3 semaines. On obtient ainsi plein de boutures de saule prêtes à être replantées et surtout un liquide restant dans la bassine ressemblant à une sorte de gel laissant des résidus glissants sur les doigts. Les parties du saule qui étaient sous l’eau semblent également être enduits d’un gel transparent. Eh bien, c’est ce liquide un peu visqueux qui permet de faciliter le bouturage ou encore le marcottage des plantes. Il suffit d’appliquer ce liquide à la base de vos boutures. Par ailleurs, c’est cette technique qui était utilisée avant la commercialisation de l’hormone de bouturage de synthèse !
La « puissance » de l’eau de saule dépendra évidemment de la concentration en acide salicylique du gel obtenu. Celle-ci dépendante elle-même du nombre et de l’épaisseur des boutures de saule utilisées ainsi que du volume d’eau dans lequel on les aura plongé. Attention, l’eau de saule n’est toutefois pas un produit miracle (pas plus que l’hormone de bouturage de synthèse) ! Elle permettra de faciliter le bouturage à la condition que tout ceux-ci soient réalisés selon les « règles de l’art ».
L’eau de saule est donc une aide au bouturage tout à fait naturelle, économique et tout aussi efficace que l’hormone de bouturage que l’on trouve dans le commerce. N’hésitez pas à laisser un commentaire, afin d’apporter des compléments d’informations ou de témoigner de l’utilisation de cette méthode de bouturage.